Depuis près de dix ans, le Burkina Faso lutte contre le terrorisme, entraînant une hausse du taux de mortalité et le déplacement de plus de deux millions de personnes. Les populations déplacées internes (PDI) subissent des violences physiques et psychologiques, notamment la perte de proches et des conditions de vie précaires dans les sites d’accueil. Les actions humanitaires apportent un soutien matériel, mais la prise en charge psychologique reste insuffisante. Une socio-sémioticienne et un historien proposent une réflexion sur les s tratégies de résilience et l’importance des activités culturelles dans l’accompagnement psychologique. L’introduction de la danse traditionnelle Kygba, une activité thérapeutique prouvée, est envisagée pour aider les PDI, en l’occurrence les femmes, à surmonter leurs traumatismes.